Se sentir entouré, envisager l'avenir sous un nouvel angle et dans un cadre apaisant, se faire de nouveaux amis, mais aussi apprendre à faire face à la maladie grâce à des professionnels qui vous soutiennent, autant de raisons qui motivent le choix d'une maison de retraite médicalisée. Et si se sentir aidé au sein de l'établissement est primordial, il est tout aussi crucial de se sentir aidé à intégrer ce dernier, mais quelles sont les solutions pour ceux d'entre nous qui n'ont pas les moyens de le financer, les parents isolés et dépendants, les couples à petites retraites qui ne peuvent pas compter sur leurs enfants ? Une alternative : l'APA ou Allocation Personnalisée d'Autonomie.
La loi sur l'APA a été votée en Janvier 2002, il s'agit, comme son nom l'indique, d'une aide attribuée aux personnes âgées qui résident (ou désirent résider) dans une maison de retraite, et qui ont perdus ou commencent à perdre leur autonomie. Les conditions à remplir pour y prétendre sont :
- l'âge de la personne qui doit dépasser les soixante ans.
- le constat de la perte d'autonomie évalué par la grille AGGIR.*
- être résident permanent en France, et pour les personnes venant de l'étranger être en situation régulière.
*La grille AGGIR (Autonomie Gérontologie Groupes Iso-Ressources) est un test médical gradué sur une échelle de 1 à 6 qui mesure le degré de dépendance du patient (du plus dépendant au moins dépendant).
Dans le cas où la personne âgée est jugée fortement dépendante, une carte d'invalidité lui sera automatiquement remise. La prise en charge complète, quant à elle, deviendra effective en fonction des revenus de cette dernière, qui ne devront pas plafonner au delà de 690 Euros par mois. En revanche, si la personne dépasse ce seuil elle devra financer une partie du montant de la maison de retraite médicalisée appelé “ticket modérateur”.
L'allocation varie de 130 à 530 € mensuels selon le degré d'autonomie, elle est versée tout les 10 du mois directement au retraité s'il le désire ou à la maison de retraite.
La première des choses à faire si l'un de vos proches semble montrer des signes de faiblesse ou si vous relevez une perte d'autonomie notoire chez ce dernier : consultez un médecin qui lui fera passer le test AGGIR. Après quoi, n'hésitez pas à vous tenir informé auprès de notre équipe de conseillères en gérontologie, qui vous renseigneront gratuitement et vous proposeront de remplir un formulaire de recherche rapide. Nous vous guiderons au fur et à mesure dans le financement de la maison de retraite en vous assurant un placement de confiance.